Les milieux tropicaux en images !
Photos prises par les BioGET durant leur stages/voyages et quelques correspondants à l’étranger (donateurs).
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(c) Nino Page (donateur) Chorinea octauius est un Riodinidé rarement observé (du moins en Guyane Française). Cette espèce peut être facilement trouvée, à condition que l’on sache où sont leurs zones de parades . Dans ces zones, les mâles se battent pour les territoires (pour trouver des femelles), pendant l’après-midi. Ils restent au bord des feuilles quelque part entre 1 et 2.5 m au-dessus du sol, entièrement exposé à la lumière du soleil – ce qui n’est pas idéal si vous voulez prendre des photos d’eux vers 14 h ! Quand un mâle vole près d’un conspécifique déjà posté, ils s’engagent dans un rituel intriguant et étonnant pour se battre pour l’endroit : ils commencent une lente, circulaire (je dirais dans le sens inverse des aiguilles d’une montre, mais cela doit être empiriquement confirmé ou contredit) et quasi – Vol à l’arrêt, avec son corps verticalement placé, face à face et se regardant l’un l’autre. Ils accélèrent rapidement pour arriver à une vitesse exponentielle, et tiennent cette spirale vertigineuse jusqu’à atteindre une hauteur impressionnante (6 mètres au moins, souvent plus), puis ils se lancent dans une poursuite à travers la zone de parade. Le gagnant (peut-être le moins épuisé ?) prend l’endroit où ils se sont initialement battus, à moins qu’un autre mâle ne l’ait pris. Dans ce cas, le rituel commence encore et encore jusqu’à ce qu’il n’y ait qu’un seul mâle. La (s) femelle (s) arrive un peu plus tard dans la zone (ou reste à bord pendant les combats), une fois que les mâles ont plus ou moins défini leur territoire. Une autre chose fascinante à propos de chorinea, c’est leur mimétisme. Leur transparence de l’aile, avec des bandes noires marquées couvrant les ailes de l’aile, et la tache rouge à l’insertion des pile sur l’aile postérieure, les font ressembler à des arctiids (qui sont probablement toxiques) et des guêpes. Plus encore, la façon dont ils volent (énergiquement, avec une grande agilité, une guêpe ou un arctiid) soutient leur déguisement, et ne ressemble à aucun autre vol de riodinid (généralement rapide, erratique, assez confus et légèrement imprecis). Tout ça, en plus du fait qu’ils ont l’air si génial, en fait une de mes espèces préférées de papillons.

Photographie du plus vieux Kauri vivant de Nouvelle Zélande (2100 ans estimés). Sa hauteur totale est de 51,5 m et son volume de tronc est de 244,5 m³ (de quoi construire 3 maisons de 3 pièces). Dans la cosmologie Maori cet arbre est Tane Mahuta, fils de Ranginui, père du ciel, et de Papatuanuku, terre mère. Tane sépara ses parents enlacés pour apporter la lumière, la place et l’air et permettre à la vie de se développer. Ces arbres ont des racines superficielles très sensibles et sont victimes d’un champignon qui les ravagent. Le passage autour de ces géants les menaces.

Les lagunes sont des écosystèmes particuliers à la croisée des rivières et de l’océan, dont l’eau est saumâtre. Ici la lagune de Conkouati en République du Congo héberge des espèces emblématiques comme le lamantin, des chimpanzés sur ses berges et de nombreuses espèces végétales endémiques. Cet écosystème riche permet la subsistance des populations locales de pêcheurs mais est menacé par la pollution marine issue de la ville de Pointe-Noire et des puits de pétrole off-shore, ainsi que par la surpêche des bateaux étrangers. Auteur: Elodie Manca

Fins in a sea of skies. Channel Islands National Park, California. Prise d’un banc de dauphin de près de 180 ailerons proche de l’île d’Ana Capa. Cette réserve marine connue pour ses forêts de Kelps géants et sa biodiversité incroyable était un des spots favoris de notre ami au béret rouge J.J Cousteau. Il était fasciné par la pureté de ces lieux, qui sont encore aujourd’hui un spot d’observation phare lors des migrations des baleines. Ces lieux sont néanmoins menacés par les fuites pétrolières régulières, la pollution due au trafic maritime du port de Los Angeles et de Long Beach, ainsi que par les algues marines invasives. (Greg M2 BioGET 2016-2017)

Dans le monde rural indonésien, tout est bon pour diversifier ses sources de revenus et maximiser le rendement des terres agricoles. Ici, des arbres fruitiers (entre autre lychee) sont cultivée sur les mêmes parcelles que des cultures de plantes annuelles à l’orée d’une forets sacrée hindouiste. Ainsi, les cultures profitent d’un microclimat humide et les paysans bénéficient d’une récolte diversifiée. Auteur: Michel Valette (dit Mich sur d’autres photos, M2 BioGET 2016-2017)

Certaines canopée montrent un phénomène fascinant et encore mal compris des scientifiques: les cimes sont timides! Les touffes de feuilles a l’issue de chaque branche ne se touchent pas entre elles et laissent des fentes visibles depuis le sol. Cette photos a été prise au Forest Research Institute, Malaisie, dans une forêts de dipterocarp. Est ce que les plantes hésitent a se toucher pour laisser passer de la lumière sous la canopée?Pour éviter de se transmettre les nuisibles? Le débat reste ouvert. (Mich, M2 BioGET 2016-2017)

Dans la zone équatoriale d’asie du Sud-Est, le climat extrêmement humide est favorable à l’irrigation et à la culture du riz. Ce travail intensif et la haute rentabilité des cultures de riz pour les surfaces cultivées ont permis d’atteindre de très haute densité de populations dans les grandes iles Indonesienne. Cependant, le riz n’est pas la seule plante cultivée dans ces rizières, les bananiers et les cocotiers sont nombreux, et les jungles environnantes recellent d’hévéa et autres espèces utiles. (Mich M2 BioGET 2016-2017)

Une fraction de seconde pour que le temps s’arrête. Joshua Trees National Park, Californie du sud. Ces grands espaces protégés se situant au début du désert de Mojave sont malgré les conditions arides locales, un habitat essentiel pour de nombreuses espèces végétales et animales endémiques. Le coyote quand à lui fait preuve d’une grande adaptabilité à son environnement très marqué par l’homme. (Greg, M2 BioGET 2016-2017)

Santa Monica Mountains National Park, Californie du sud. Un groupe de randonneurs s’arrête pour contempler ce qui était deux ans auparavant une vaste étendue de végétation méditerranéenne dense et luxuriante. Aujourd’hui ces communautés végétales se résument à des espaces brûlés peu résilients dû à l’influence de la sécheresse record observable depuis 6 ans en Californie du sud. (Greg, M2 2016-2017)

The eternal cycle of life. Santa Monica Mountains National Recreation Area, Californie du sud. Printemps 2015, deux ans après les feux de 2013 s’étant étendu à plusieurs centaines d’hectares au sein du Point Mugu State Park. Chaque année aux premières tombées de pluie, le paysage affecté par la dure sécheresse se métamorphose en relief verdoyant et multicolore. N’y aurait-il pas une leçon de vie à tirer de cette résilience remarquable? Greg (M2 2016-2017)

Education et militantisme, jamais l’un sans l’autre. Shrubs program dans les Santa Monica Mountains National Recreation Area, Californie du sud. L’éducation à l’environnement est la clé de la prise de conscience relative aux enjeux de demain. En partenariat avec le National Park Service ce lycée privé organise régulièrement des journées thématiques et des randonnées éducatives en vue de former les jeunes étudiants aux sciences de l’environnement et de l’importance de la sauvegarde des espaces naturels. (Greg, M2 BioGET 2016-2017)

Triste contraste entre les forêts primaires de l’etat du Sarawak, malaisie, sur l’île de Borneo. Au premier plan, les arbres fraîchement abattus, prêts à être brûlé pour convertir la zone en plantations d’huile de palme. Au deuxième plan, de jeune palmier à huile, faisant seulement quelques mètre de haut. Sur les collines bordant l’arrière plan, une jungle d’une époustouflante biodiversité, contenant des dizaines d’espèces encore non décrite dans la littérature. La frontière entre ces terres de dévastation et ce jardin d’Eden: un ruisseau de 3 mètre de large et la promesse de la compagnie d’exploitation de ne pas le franchir …. (Mich, M2 2016-2017)

Les produits forestiers tels que les écorces, graines, et parfois produits animaux, sont prépondérants dans la culture médicinale africaine. La plupart des espèces d’arbres ont des usages médicinaux et rituels qui permettent la cohésion sociale et la pérennité de la culture des populations locales. Elodie (M2 2016-2017)

(c) E. Ducouret https://www.instagram.com/e.ducouret/

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